L’évaluation de la compétence en langue: un objectif
commun pour des publics différents
L’évaluation est une démarche qui permet de fournir des données utiles à la prise de décision dans la poursuite d’un but ou d’un objectif. C’est pourquoi elle intervient à trois moments de l’apprentissage: avant, pour dresser un bilan des acquis des élèves en termes de savoirs et de savoir-faire; pendant, pour réguler le projet d’apprentissage; après, pour faire le bilan du niveau de compétence atteint en termes de savoirs et savoirfaire. De ce fait, elle a trois fonctions: une fonction diagnostique, une fonction formative et une fonction sommative. L’évaluation diagnostique vise à faire un bilan sur l’appropriation des connaissances et des savoir-faire des apprenants avant ou au début d’une formation, et c’est à partir de ce bilan que va être construite la progression des apprentissages. L’évaluation formative a une fonction régulatrice en ce qu’elle a pour objectif de faire atteindre au plus grand nombre un objectif fixé. Elle se fait par la mise en place d’activités qui permettent à l’enseignant de se rendre compte de l’état d’avancement du progrès de l’apprenant et qui informent l’apprenant sur le stade atteint en rapport à l’objectif fixé et à son parcours de formation. Enfin, l’évaluation sommative est une évaluation de fin de parcours, qui permet à l’enseignant de se rendre compte de l’autonomie de l’apprenant par rapport à une mobilisation de connaissances et de capacités qu’il a acquises pendant sa formation. Cette évaluation ne cherche pas à positionner un apprenant par rapport aux autres, mais elle a pour but de jauger la manière dont l’apprenant est capable de résoudre une tâche et donc de mobiliser les connaissances et les capacités qu’il s’est appropriées.
Claire BOURGUIGNON, Philippe DELAHAYE, Anne VICHER, L’évaluation de la compétence en langue: un objectif commun pour des publics différents. Ela. Études de linguistique appliquée, n.140, p.460-461.
Selon les Parâmetros Curriculares Nacionais (PCN) – Ensino Médio, les plus grandes difficultés des enseignants dans le processus d’évaluation formative sont trois : l’hétérogénéité des connaissances sur la langue enseignée, la quantité d’élèves par classe et… Quelle en est la troisième ?